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Saint-Germain – Bourse photoLa salle Roger-Boffy transformée en musée photographique – L’Est Républicain 

Ce lundi de Pâques, le Foyer rural a servi d’écrin à la 15e  bourse photo organisée par le collectif d’Émulsion. Une belle occasion de se replonger à tout ce qui a trait à la photo d’hier sur plaque de verre, le daguerreotype… ou plus récemment l’argentique.
La photographie, Frédéric Hoch est tombé dedans à l’âge de 13 ans. « En récupérant quelques vieux appareils photographiques dans la famille », explique le Strasbourgeois. C’est donc tout naturellement qu’il en a fait son métier, en tant que marchand spécialisé dans les pièces rares pour collectionneur.

En trente-trois ans, à force de parcourir les salles des ventes dans le monde entier, il s’est fait un nom dans le milieu. Frédéric Hoch en connaît un rayon sur la cote des vieux appareils photos. Il a déjà écrit plusieurs ouvrages sur le sujet. Certains appareils photos anciens peuvent atteindre des sommes vertigineuses. « Un prototype Leica de 1926 s’est vendu 2 M€ lors d’une vente aux enchères. » Fidèle parmi les fidèles, à la bourse photo organisée chaque lundi de Pâques par le collectif Émulsion, Frédéric Hoch propose un appareil photo stylo datant de 1955. « Mais il en existe également en forme de montre. »

« La photographie existe depuis septembre 1839. Avant, on avait recours à un daguerréotype, un procédé permettant de fixer l’image sur une plaque métallique », explique Frédéric Hoch.

Chambres photographiques du début du XXe  siècle

Nombre de visiteurs se sont arrêtés au stand de Laurent Bolognési, où l’ancien photographe reporter expose toute une collection de chambres photographiques, en parfait état, du début du XXe  siècle. L’utilisation de ces chambres, c’est un travail à un autre rythme.

« Il faut prendre le temps de la réflexion, de l’imagination, pour construire la photo », explique-t-il. « Tout le matériel présenté ici peut être utilisé. D’ailleurs, toutes ces chambres sont à vendre avec la formation à leur utilisation. Toutes les techniques photographiques sont possibles, même l’ultra grand format », confie Laurent Bolognési.

Les mordus de pellicules, qui ne jurent que par le charme de l’argentique, sont encore nombreux. Lundi, la 15e  bourse d’Émulsion, réunissant quatorze vendeurs professionnels et particuliers venus de Strasbourg, Chaumont, Bruxelles, Soissons, Munster, a connu une belle affluence. « Notre bourse a acquis une belle notoriété. Saint-Germain devient un rendez-vous incontournable », explique Michel Bassani, membre du collectif.

Ch.L.

« L’utilisation de ces chambres, c’est un travail à un autre rythme »

Une exposition pour les 200 ans de la photographie

L’exposition, organisée à Quai de la Photo, revient sur le parcours fascinant de la photographie et met en lumière l’œuvre pionnière de Nicéphore Niépce, qui a créé la première image permanente en 1824.
Grâce à des documents historiques, des répliques d’appareils et des explications détaillées, les visiteurs découvrent le processus novateur développé par Niépce pour ses premières images.

L’exposition se décline en plusieurs thèmes répartis sur deux étages au Quai de la Photo :

Nicéphore Niépce : l’homme derrière la première photographie

Né en 1765 à Chalon-sur-Saône, Joseph Nicéphore Niépce est l’inventeur reconnu de la première photographie permanente, réalisée en 1824. Passionné par les sciences depuis son enfance, il a consacré une grande partie de sa vie à perfectionner une technique de fixation d’images. Sa méthode, appelée héliographie, lui a permis de réaliser « Le Point de vue du Gras », première photographie parvenue jusqu’à nous. Niépce, malheureusement, n’a pas vu son œuvre pleinement reconnue avant son décès en 1833.

La Maison Nicéphore Niépce : lieu historique de création

La propriété « du Gras » à Saint-Loup de Varennes, où Niépce a réalisé la première photographie, est aujourd’hui un lieu historique. Labellisée « Maison d’Illustre » en 2013, elle a fait l’objet de recherches et de fouilles depuis 1999, révélant des éléments du cadre de travail de Niépce, comme le plancher et la fameuse fenêtre ayant servi à créer sa première image.

Les procédés photographiques de Niépce reproduits

L’exposition présente également des reconstitutions fidèles des techniques utilisées par Niépce. Réalisées par des experts du CNRS, ces reproductions dévoilent toute l’ingéniosité des procédés du XIXe siècle. En outre, une collection d’appareils anciens, prêtée par le collectionneur Frédéric Hoch, est exposée pour le plaisir des passionnés d’histoire des techniques photographiques.

Un film et un ouvrage pour enrichir l’expérience

Un documentaire consacré à la restauration de la Maison Niépce sera projeté, dévoilant les travaux menés par le CNRS et l’école de photographie Spéos. De plus, les visiteurs pourront consulter un ouvrage regroupant les correspondances de Nicéphore Niépce, offrant une perspective unique sur son parcours et ses découvertes.

Une exploration artistique contemporaine

Un volet de l’exposition intitulé « La Maison de Nicéphore Niépce vue par » propose un hommage visuel à travers les créations de photographes célèbres tels que Janine Niépce, Paolo Roversi et Daido Moriyama. Cette section explore l’influence de Niépce sur la photographie moderne.

L’atelier Petiot-Groffier : un trésor du patrimoine photographique

Parmi les pièces maîtresses de l’exposition se trouve le laboratoire de Joseph Fortuné Petiot-Groffier, le plus ancien atelier photographique intact et parvenu jusqu’à nous, à ce jour. Fermé pendant plus de 150 ans et redécouvert en 2007, cet atelier offre un aperçu unique des premières années de la photographie, avec ses flacons de produits chimiques, ses appareils et ses ouvrages d’époque.